Stage - Atelier de pratique



Lundi 6 Mai 2013

Compte rendu mise en scène et scénographie


        - Radicalisation du dispositif à nu ; un tas d'accessoires seront disposés au fond de la scène, à cour, puis les éléments se détacheront petit à petit. A la fin de la pièce, tous les éléments seront en avant-scène, à jardin.
         - Le tonneau représente le coeur du village.
         - Décision d'assumer les corps des scénographes en tant que techniciens.
         - Le rideau brechtien symbolise l'extérieur de la ville.
         - Le corps devient un volume qui créé et sculpte l'espace.
         - Au départ, le travail se fait dans un espace réduit, avant que les volumes ne prennent l'espace.
         - Radicalisation des prises de positions dans l'espace. Ne pas rester toujours au centre.

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Lundi 25 Mars 2013

Compte rendu réunion mise en scène et scénographie


Ordre du jour : préparation au deuxième mouvement du Tableau G Diorama et Tableau L.

Idée d'objets relais à faire apparaître : 
        - Porte bleue
        - Drap blanc
        - Foyer mobile
        - (marionnettes J'il ?)

Le Tableau G et le Tableau K sont deux "scènes de groupes", sinon il y a des zooms intimistes. De plus, avec Poudre de fusain il y a une scène épique à inventer.
Les scènes intimes comme Camera obscura, Tableau L... doivent avoir leur propre atmosphère, leur propre univers qui s'imbrique dans l'univers de la pièce mais reste indépendant.

Les échafaudages de Sein Azzède sont pour le moment mit de côté afin de se diriger vers une construction de l'espace à l'aide d'accessoires, d'objets relais et des cordes (montrer les maisons permanentes par leur intérieur).
Sein Azzède serait accroché aux cordes avec des casseroles, des draps, suspendus dans le vide ; cela créé une image qui révèlerait la patience lors de la fin du Tableau G. Les cordes se détacheraient lors de la Fresque II.
Il faudrait mettre en place des "cordes décors" sur lesquelles seraient suspendus des objets et des "cordes-jeu", environ trois ou quatre sur lesquelles on pourrait monter, se balancer (c'est également là que seront pendus Romane et les Jumeaux).

Idée d'un cube sur roulette afin de signifier l'intérieur d'une maison, il servirait aux zooms et pourrait être éclairé de l'intérieur.


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Vendredi 22 Mars 2013


Compte rendu réunion mise en scène et scénographie


Le bilan est centré sur les scènes qui ont été parcouru cette semaine, c'est-à-dire le premier mouvement de la pièce, de la Fresque 1 au Tableau Noir de Craie.

  - Pistes à suivre et choix à faire sur le statut de l'acteur sur scène : actant/personnage/acteur au service de la pièce (peut-être mêler les trois ?) 

   - Les figurants et personnages azzédiens restent sur le plateau tout au long du mouvement. Doivent-il assumer leur immobilité et leur présence permanente ? Faut-il chorégraphier des tableaux en mouvements ? Créer des entrées et des sorties ?

      - Campements temporaires/Habitations permanentes : n'apparaîtraient peut-être qu'au Tableau G Diorama avec des bagages et des couvertures apportés par les azzédiens.

    - La terre/la bûche : l'espace des morts. Est-elle présente dès le début ? Les morts seraient-ils des marionnettes manipulées par le mort lui-même, ou celui qui assassine ? On peut aussi figurer les morts par leurs chaussures qu'ils laisseraient sur le talus.

      - Les cordes : il faut trouver leur emplacement. Garde t-on les 12 cordes ou faut-il en rajouter ? Elles apportent une esthétique forte. Mais il faudrait les tester et trouver comment en faire de véritables supports de jeu (instaurer une demi-journée dehors avec un groupe d'acteurs et de de scénos ?).


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Répétition du Mercredi 20 Mars 2013

Matin :

Fresque 1
(dirigée par l'intervenant David Léon)








Aprem


Tableau Noir de Craie
(dirigée par l'intervenant David Léon)











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Répétition du Mardi 19 Mars 2013


Fresque 1
(dirigée par P.Goudard)








Tableau A 









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Jeudi 14 Mars 2013

Compte rendu réunion mise en scène et scénographie


Qu'a-t-on appris/compris du stage avec Daniel Danis ?

         - La simplicité fonctionne toujours. Cherche-t-on à faire trop de "spectaculaire" ?
         - Le dispositif scénique, lorsqu'il est trop fixe ne fonctionne pas et étouffe.
         - La piste du postural, du zoom est à approfondir.
         - Grâce aux quatre mouvements, nous devrions arriver à trouver un rythme.
   - Chercher dans notre dispositif scénographique les lieux de surgissement, d'apparition, de circulation.

Propositions/idées :

     - Objets-relais : objets à multiples identités, qui ne sont pas seulement des accessoires, mais transforment l'espace (Ex : valise bleue (noire !)/drap blanc/porte bleue/mégaphone/jumelles/cigare/sac de bowling/foyer mobile/baril/tonneau).

     - La marionnette de J'il : la fable et tout ses personnages sont là pour CONSTRUIRE J'il (c'est le fil rouge de la pièce qui serait complète lors du poème épique final).

     - Public : doit-il y avoir un quatrième mur ou pas ? Espace de réalité que traverse J'il à la fin (et que les autres ne peuvent pas franchir ; donc annuler l'entrée Blackburn par la salle).

    - Costumes Juvéniles/Toxic-O-Caboche : veste blanche utilisée devant/derrière. Masque de chirurgien. Masque pour dormir dans les avions avec pour les Toxic-O-Caboche les contours des yeux peints.

   - Construction/déconstruction : le plan serait dessiné sur un drap géant ? Des miniatures/maquettes des maisons ? Figurer les habitations par leur intérieur : ustensiles de cuisines, lit, etc...

     - Poudre de fusain : marionnettes de J'il suspendue, acteurs/arbres sur le drap sortant seulement leurs bras (bruit de feu si on utilise la bâche ? la peindre?)

6 au 13 Mars 2013

Stage avec Daniel Danis




Mercredi 13/03

Compte rendu de la rencontre avec Daniel Danis

Matin : Avant de se lancer dans l'écriture, il faisait de la danse. Ensuite, il entre au conservatoire d'art dramatique en tant qu'acteur et metteur en scène. Lorsque un an après il part du conservatoire, il se lance dans la mise en scène et fait un travail de recherche et de questionnement à propos de l'entièreté du corps. 
Dans l'écriture, il a commencé par faire des adaptations puis travaille avec des enfants. Ayant reçu de mauvaises critiques sur ses écrits, il se tourne vers les Arts Visuels.
Ce n'est que lorsqu'il reçoit un prix en France qu'ils bascule vraiment dans l'écriture. Il délaissera alors les Arts Visuels, vers lesquels il ne retournera que tardivement.
En 1992, il crée un spectacle sans acteurs (avec une bande-son).
A 37 ans, il ressent la peur de se copier lui-même ; d'où l'importance pour lui de trouver des stratégies pour varier. 
Il fait également de l'accompagnement pédagogique. Il veut "manifester des portions du corps, pas son intégralité". Pour lui, l'acteur ne doit pas être le seul porteur de sens, il faut une coopération entre la scénographie, la musique... etc avec les acteurs. Il veut rendre compte de la virtualité du rêve en utilisant un jeu à 360°.
La majeure partie de ses spectacles sont expérimentaux avec des spectateurs peu nombreux (décorporalisation du corps ; Cf : Heidegger). Questionnement sur l'apparition et la disparition du corps (Ex : surgissement de visages dans un feu de camp).
Selon lui, l'art théâtral est en retard ; il pose alors la question de la liberté des artistes notamment au niveau financier car ce sont les artistes eux-mêmes qui financent. De nos jours, nous sommes au service de l'art, non plus des des créateurs d'art. Il faut donc trouver d'autres moyens pour se libérer (Ex : jouer dans d'autres lieux. Daniel Danis travaille désormais en atelier). Il y a un besoin de se libérer du système de rentabilité d'où l'importance d'avoir du courage et de l'entêtement dans ses idées. Il y a notamment une dictature des dossiers à remplir (très nombreux) qui empêche de révolutionner le corps et l'art. Il faut alors inventer de nouveaux circuits de production (parallèle entre le monde du spectacle et l'agriculture). Besoin de sortir de la ville et de réintrospecter les choses. On peut aussi chercher du côté de la marionnette ; c'est aussi le moyen de développer un autre vocabulaire.

Le système des écoles serait selon l'auteur a changer, idée de se détacher de la conformité (Cf : rareté des autodidactes). Il y a tout de même un paradoxe car parallèlement à cette modernité,  l'archaïsme se développe. Il y a un retour à la nature et la recherche d'un état second.
Son processus d'écriture est d’accueillir les images et les déployer.
Il pose aussi la question de la direction d'acteurs afin de donner à l'autre le moyen de se révéler. Pour lui, l'acteur doit plutôt être actant et doit prendre son territoire. Il faut laisser l'acteur se tromper afin qu'il puisse découvrir ce qui est évident.
La notion de transaction est importante chez l'auteur.
Il veut décloisonner l'idée du récit ; il n'écrit pas en rêvant sur des acteurs, il part du lieux. Quand le texte est trop dense, fourni, il devient l'expérience. Daniel Danis va à la rencontre du noir afin de disparaître de lui-même et devenir les images qu'il voit.


Aprem

Intervention de Delphine Padovani "Le théâtre du monde dans l'écriture contemporaine"

Quelles œuvres actuelles constituent une représentation globale du monde ?
Dans "e", l'humanité est aux prises des forces de la nature. C'est la représentation la plus complexe et la plus riche du monde ; un travail sur les relations humaines. 
Le moi et le monde, c'est-à-dire faire partie d'un tout ; une notion que les azzédiens ont des difficultés à comprendre (l'infiniment grand et l'infiniment petit = l'Homme et l'Univers). Ils ne sont pas maître de leur langue. J'il quand à lui, est le seul à être entre les deux terres, il est détaché des siens. Comprend t-il vraiment les mœurs de Saint Azzède ?
Le "e" poursuit J'il :
e = c'est le code de son identité, un chiffre qui lui échappe. C'est aussi l'empreinte de sa culpabilité, la seule voyelle de la brûlée.
8 = c'est le nombre de flammes, le numéro de la cellule, le temps.
J'il est un étranger pour lui-même, il hésite entre le je, le tu et le il.
L'harmonie de l'être est lié à sa conscience de la temporalité.
Le poème originel est interprété à la lumière du temps présent et transpose un temps physique. Il tend vers une conception unifié du Monde. Imbrication de l'Homme dans l'univers, s'inscrivant dans le monde avec beaucoup d'humilité.

Le Savoir-Tout = les éléments de la nature (végétal, minéral...). Il porte une partie de l'Histoire, de la chronologie du vivant, il est une conscience du monde.
Il n'y a pas de punition de la nature, seulement la conséquence des excès des Hommes. Comme dans la caméra obscura 2 qui est une manifestation hostile du Savoir-Tout (la guerre humide). La mémoire s'exprime puis va ailleurs, tandis que les personnages garde une intuition de l'importance de leurs actions.

Retours Daniel Danis

Le poème trouve son origine dans l'un de ses rêves, qu'il a fait quand il avait 18 ans. Le Savoir Tout est physique et géographique et retranscrit par J'il. Idée du contact avec la terre car les écrits de J'il sont enfouis dans la terre.
C'est comme si la pièce dans son intégralité était un Savoir Tout. 
L'écriture et la douleur sont ici intimement liés, c'est le choc des civilisations (Cf : les jeunes arrachés de leurs réserves et forcé à aller dans un pensionnat).
On trouve une multitude de lecture pour le personnage de J'il. Son identité est fluctuante et il change souvent de désignation. Son prénom est la contraction du je et du il.

Intervention de Didier Plassard "la question du marionnetisable"

 Cf : Pièces de Maeterlinck "drames pour marionnettes".
Il ne faut pas entrer trop vite dans le texte, de plus il n'y a pas de modèle esthétique type.
Avec un Roman-dit, il faut réfléchir autrement à l'incarnation. Besoin de réintroduire du jeu "mécanique" dans le processus de représentation et d'incarnation. Comme par exemple, faire un travail de statues, de costumes enveloppant, d'objets immobiles, une qualité de jeu qui fait que l'image de l'humain apparaît ré-élaborée. La présence humaine sur scène est un instrument poétique.
Mais, il ne faut pas en mettre dans l'ensemble de la pièce, c'est le danger de la marionnette. De plus, il faut choisir les bonnes marionnettes et les bons modes de manipulation.

Sur la question des figures : 
       - Il y a deux populations opposées dont il faut montrer l'écart : les azzédiens (marginaux) et le contre-monde (modernité et maîtrise technologique).
       - Il y a les personnages intermédiaires, c'est-à-dire mi-humain/mi-animaux (Nounourse, Noiraude) et mi-humain/mi-végétal (sapine).
       - La figure principale est J'il, il a des identités variables et il se reconfigure de scène en scène parfois en se dédoublant. Il est une figure de l'entre-deux (monde de paix/machine de guerre).

On peut utiliser la marionnettes dans les moments de jeu difficiles à réaliser pour les acteurs (Ex : danse de l'allégresse ; vol de l'escouade ; les pendaisons ; les apparitions surnaturelles ; les dédoublements de l'être et de l'avoir été...).
Il faut réfléchir à l'ensemble du dispositif dramaturgique, c'est-à-dire au rapport parole/action. Mais aussi à la dissociation entre ce qui est raconté et ce qui est montré et aux moments de focalisation sur le très petit. Et également à la capacité de certains personnages à dire ce qu'ils font en même temps qu'ils le font.
Il y a aussi la question  des tableaux et du travail des postures. Importance du masque et des couleurs.
La langue est porteuse d'un imaginaire, elle a la capacité de rendre compte des images qui nous habitent. Et parfois, les dires ne suffit pas. Mais, il faut garder des zones d'ombres car l'inconscient tient une place importante dans la pièce de Danis.
La fin de la fresque 2 fait penser au théâtre d'ombres chinois coloré.
Il faut introspecter l'image tout en gardant des zones d'ombres.


Retours Daniel Danis

Le système organique de la pièce est proche du système du rêve.
On trouve la question de la circulation de la parole, des corps dans l'espace, des accessoires (indispensable dans la pièce). On est dans une logique de circulation des objets, cela amène du jeu et de la circulation.
E est le dessin d'un serpent. Il faut savoir que le 13ème signe du zodiaque est le serpent. Cela pose la question de l'ésotérisme.

"Savoir-Tout grandiloquence" : Est-elle magicienne ? Écrit-elle son histoire ?
Elle écrit et fait jouer son histoire.
Les rêves se manifestent en images d'où le fait que les mots de J'il provoquent des images à Soleil, qui elle-même recréé des images pour les spectateurs.







Mardi 12/03

Matin : Il faut mettre en place des espaces précis.
Désamorçage de violent par le rire.

Tableau I : Question du pied de la falaise.
C'est une scène intime dont la lumière peut délimiter l'espace. 

Poudre de fusain : C'est la première rencontre entre J'il et Romane.
Combinaison blanche pour J'il.
Besoin d'un talkie-walkie, d'une couverture en aluminium.
Ne pas toucher Romane à la sortie ?
Jouer l'horreur par la marionnette ?

Tableau J : Jeu sur la ligne.
J'il 12 doit-il mimer J'il ?
Les "attends" de Dadagobert retardent l'action.

Tableau K : Il faut garder la même ligne de projection.
Calmer le mouvement lorsque La Dite Anne parle.

Tableau L : Faire vivre les temps.
La tombe d'Hebelle est à matérialiser.
Le discours de Blackburn envers J'il est paternaliste.
Question de la prise de parole dans l'espace.

Tableau M : Besoin d'un masque pour Romane et J'il.
Question des azzédiens autour avec en fond de scène la structure du village.
Question des distances.

Numérologie : 12 = affaire personnelle.
                            8 = infini.
Question de la durée plus que d'un temps.

Tableau N : Question des ellipses cachées dans le texte.
Quelle est la place de Rhinos ?
Question de l'utilité ou non des modules ?
On ne peut pas tout mettre en scène. Qu'est-ce qui va le mieux servir aux entrées et sorties ? Trouver un système d'apparitions et de disparition.
Il faut permettre de la circulation dans chaque tableau, au niveau des corps, des espaces, des accessoires, de certains mots et de certaines scènes.
Besoin de trouver un équilibre dans les mouvements ; il ne doit pas y en avoir trop, mais pas en manquer (question de la nécessité des gestes).

Tableau O : Inversion des rapports entre J'il et Dadagobert.
Enigme du "e" mental. Comme le début d'une tresse ?
Cf : Le serpent cosmique.
Idée que l'on voit les images d'avant notre naissance.
Ici, écho avec la scène de prison.

Tableau P : Les négociateurs sont-ils incarnés ? Ou ont-ils les bras croisés ?
Romane se pose en pacifiste.

Tableau R : Pas de mouvement de balancier J'il/Rhinos.
Couper toutes les micro-pauses. 

Tableau V : Déportation de la voix de J'il par Soleil.
Le viol est plus mythique que réel.

Caméra Obscura 2 : Doit-on faire un espace des morts sur scène ?

Fresque 2 : Nécessité d'avoir des guerriers du Contre-monde.
Que faire du cadavre de Dadagobert ?
Le poème de J'il serait dit de manière neutre ; recherche de la simplicité.

Tableau Z : Avec le son, nécessité de faire entendre la place neuve dans l'espace (mettre fin à la mémoire d'un peuple). La grande place est vide.
Neige qui tombe ?

Aprem : Question de logique scénique afin que le spectateur voit et comprenne.

Effet de la guerre dans le corps (Rhinos, Quenoeil, Soldat du contre-monde) ? Quelque chose se passe dans le corps des acteurs.
Qu'est-ce qu'un visage brûlé ?

L'écriture de Daniel Danis se fait à partir du corps. Elle soulève des questions au niveau de la mise en scène et du jeu. La part de mise en scène doit rendre compte de cet univers instable.

Questions : 

        - Rapport J'il/J'il 12 (double de lui-même).

        - J'il est-il mort à la fin de la pièce ? Ou une métamorphose ?

        - Dadagobert inconséquent ; Blackburn conséquent ?

      - Puisque Blackburn met le feu à Romane, les deux pères sont des salauds et dans les deux cas les mères sont tuées.

        - Le tableau Z n'est pas un tableau de mort. J'il n'existe enfin que pour lui-même ; il est en paix. Idée de cycle (la pièce commence et finit par l'hiver).

        - J'il , héros slave. Part vers une autre civilisation.
Cf : "Oedipe"    

      - Dans Tableau noir de craie J'il revivrait la scène ? Plutôt côte à côte, deux espaces temps qui se chevauche ? Dans cette scène, inversion du rapport J'il/J'il 12.

        - Accouplement de Jadis et Demain : interdit à cause de la consanguinité et impossible car la lune et le soleil ne peuvent pas se rejoindre.

        - Personnages secondaires adjuvants du héros ou ses rivaux ?

        - Équilibre comédie/tragédie.

        - Question de l'intimité et de la manière de la représenter ?

Lundi 11/03

Matin :
Atelier écriture : Question du surgissement de la parole.
Un geste extérieur ou ce que l'on voit peut être un déclencheur de paroles. Qu'est-ce que le monde nous produit ?
Il faut faire un travail sur les contraires (Ex : Amour/haine ; dans les deux cas il y a un attachement). Toutes les situations nous amènent vers la même chose, comme si on s'attachait à ce qui nous fait le plus mal.
Idée que bien souvent les reproches qui nous sont fait ne nous concernent pas, et ne sont que des projections de ces personnes. Cf : "Les 4 accords Toltec"
Lorsque l'on écrit il ne faut pas penser en terme de globalité mais plutôt par petites touches.

Qu'est-ce que la parole théâtrale ? Cf : Novarina.
On voit une situation en l'écrivant mais scéniquement c'est différent. Question de la prise d'espace. Mise en situation réelle avec de la parole à l'intérieur. Quel état cela provoque sur le corps ?

Dans l'écriture il faut des structures mais aussi de la fluidité (dans la soupe émotionnelle il y a une structure). Partir d'une vrai situation.
Travailler sur ce qui nous déstabilise et ne pas chercher à tout contrôler. 

Qu'avons-nous à dire au monde ?
Montrer la réalité pour mieux la voir et la supporter.

Séance sur l'identité azzédienne : Qu'est-ce qui créé l'unité d'un groupe ? Quelle hiérarchie ? Quelles sont ses caractéristiques ?
Il faut faire une recherche de langage corporel, de manière de parler. Besoin de diversités dans les comportements.
Doit-il y avoir une temporalité dans les costumes ? Est-ce un peuple d'aujourd'hui ? de 2000 ans ?
Fantaisie où les costumes ne seraient pas très sérieux (comme un spectacle d'enfant) ?
Trouver des accessoires pour nommer les choses.
Nécessité d'une hiérarchie naturelle ?
Que veut-on dire ?

Fresque 1 : les azzédiens sont des exilés, ils prennent tout ce qu'ils peuvent puis ils fouillent dans les déchets du contre-monde. Idée de décalage. Ils pourraient s'habiller sur scène.
Idée du jeu enfantin (entre 3 à 6 ans) avec un sérieux dans l'imaginaire.
Question des saisons (Ex : pour l'hiver, superposition de vêtements).

Rhinos, Gros-Bec et Quenoeil sont les amis d'accompagnement, ils formes une bande, des portions de J'il.

Parfois les tableaux sont intimes.

Aprem : Recherche de mécaniques scéniques, filage : travail scénographique, costumes, texte.
Présence de quatre grandes phases dans le texte.
Question de la position des corps dans l'espace.

Fresque 1 :  Arrivée par les deux côtés ? Soleil en avant-scène ?
Esthétique du figé sans mouvements parasites.
Création d'images et arrêts.
Comment représenter le bébé ?
Y'a t-il une sortie ? Si oui, laquelle ?

Tableau A : Le bruits des pas des gardes donnent du rythme. Blackburn arrive après.
Jeu avec le mégaphone à garder mais sans le plot.
Place de Soleil ?
Adresse au public pour le contre-monde avec la réaction des azzédiens en fond de scène.
La Dite Anne doit presque arracher le bébé des mains de Dadagobert.
A la fin de la scène, tableau photo.

Tableau B : Idée de la création d'un campement en utilisant les cordes.
La scène entre J'il 12 et La Dite Anne est intime. Il faut plus ressentir la symbiose entre Noiraude et J'il 12.
Dans cette scène, l'arc et primordial.
De plus, les paroles de La Dite Anne envers J'il 12 sont très importantes dans son éducation.

Miniature 1 : Dans cette scène, les jumelles seraient importantes afin de jouer la distance.
Faut-il jouer l'accessoire ou l'avoir ?

Tableau C : Quelle est la place de Dodue Doyenne ?
Cf : les Serbes durant le Moyen-Age qui se vengeaient de leurs terres bafouées.
Histoire de la mémoire d'un peuple ; les enfants sont des soldats en devenir, et qui défendrons le drapeau.
Question de la lumière pour le feu.
La dernière phrase de La Dite Anne est le passage du dire à l'action ; cette phrase lourde sera désamorcée par la danse de l'allégresse.

Tableau D : Il faut marquer le tempo (Hebelle ferait ses actions en trois temps).
Réalisation de deux focus avec les lumières ?

Tableau F : Idée que Nounourse empaillé serait en devant scène.
Place de Soleil ? Tout le monde dans les premiers rangs au début ?
J'il est embarqué par les gardes pendant que Dadagobert va chercher la valise (cadeau empoisonné).

Tableau Noir de Craie : La mise en place des modules est assez longue (Chorégraphie ?).
Enjeu entre la fabrique d'un temps, d'une action, d'une intimité.
J'il 12 doit avoir un crayon à la main car c'est un objet qui lui a été donné par son père.

Tableau G : Question du temps d'installation.
Commentaires sonores du texte ?
Changement d'échelle. Travail sur les entrées et les sorties.

Samedi 9/03

Matin :
Atelier d'écriture : travail sur l'imaginaire et la manière de le déclencher.
L'imaginaire c'est associer une image à une autre ; c'est l'idée de vivre à l'intérieur de cette image. C'est de là que naît une manière d'écrire. Il ne faut pas se poser de questions sur ce que l'on écrit, ne pas se juger. Le jugement doit toujours avoir lieu après l'écriture, pas pendant. 
Le mécanisme de l'imaginaire se situe dans la notion de la temporalité et de la mort ; deuil de la temporalité qui nous traverse et crainte de la mort. 

Point de départ de la fresque 2 :
-       un rêve (se situant à l'époque du Moyen-Age), dans lequel le Roi Dadagobert vêtu d'une robe bleue et d'une couronne meurt.
-          idée d'un soldat qui traverse la guerre avec son bébé, auquel il parle.          

En écrivant un texte, penser aux principes d'oppositions (Ex : lumière/obscurité). Ecrire c'est ressentir le monde puis le transmettre. Mais, il faut sortir du cercle. Changer le régime d'images car on est parfois victime de son propre système imaginaire. C'est dans la paix que naît les courants d'images et nous empêche de rester coincer dans une même boucle d'images.
S'intéresser aux émotions, visions, odeurs, bruits... S'asseoir dans l'image. Métamorphoser vos corps et parler au travers d'autres corps. L'écriture c'est un amour pour l'humanité (répulsion, acceptation, amour).
Passer au niveau de la situation.
Chez Daniel Danis, le décor est dans la parole par souci économique. Son écriture est très cinématographique. Le dire est au coeur de la représentation.
Se demander ce que l'on aime, et que l'on aime pas dans le théâtre ?  
D'où surgit la parole ? Comment commence t-elle ?
C'est de la situation, du mouvement, du miroir, du lieu que surgit la parole. L'objet nous connecte au monde et à notre imaginaire.
La question du rythme est essentielle dans l'opération d'écriture. 
Jeu entre réalité et fiction. Travail de l'adresse.
Comment interrogeons-nous le réel aujourd'hui ?   

Jeu :
-        recherche des points de guide de l'écriture scénique. Recherche du squelette des scènes, d'un début de fil.

-        traduction scénique d'éléments principaux décryptant le texte.

-        épreuves au plateau, notion de tableau.

-        utilisation de la maquette pour des tests.

Rôle de la didascalienne ? Passage du récit à l'illustration.










Aprem : Jeu.

Poudre de Fusain et cire sur papier vélin

Idée du jeu de piste, de parcours (sirènes ; est-ce qu'elles appellent J'il ?). J'il cherche Romane (Cf : le Roi Arthur ; Blanche Neige). Recherche sur la gestion de l'espace, le travail des postures.
Cri en synchronisation ? Font-ils semblant de crier ou Romane est la seule qui crie ?
Les statues reculent lentement.
Proximité physique entre J'il et Romane (aluminium ?).
Est-ce que J'il serai un marionnettiste ? Faut-il jouer la hauteur (cordes suspendues, parachute) ? J'il pas sur le même plan.
"Source d'énergie" : e déchirant.







Tableau J

Questionnement sur les pieds, les jambes. 
Ligne d'ombre et de lumière ; utilisation de la lumière pour cacher ?
Importance de la position de Dadagobert par rapport aux autres. Jeu sur différents niveaux. Les rapprochements doivent être progressifs ; Dadagobert doit jouer sur la ligne.
J'il et J'il 12 en contre-balance.







Tableau K

Rituel de la guerre archaïque (état de transe corporel ?). Esthétique du facial, combat d'expression du facial. Notion de parcours ; aller en devant de scène et jeter son masque. Question de la révélation. Violence intérieure. Chorégraphie de combat ?
La Dite Anne s'impose, elle commence à parler alors qu'il y a encore du bruit. Elle est heureuse d'avoir une armée.
Esthétique des statues. Dadagobert est au bord de la scène.
Mouvement de spirale pendant les "hou".
Portée de J'il. 
Dadagobert lance t-il le mouvement ?
Nécessité d'une colère de fou (Cf : Bauch, Brugel).
Soleil est la seule à pouvoir dépasser le 4ème mur. Elle est l'autorité dramaturgique, la clef de la dramaturgie (passage du réel à la fiction).







Vendredi 8/03 

Matin :
Atelier écriture : travail sur l'imaginaire.
Recherche du rythme de la phrase.
Il faut trouver des embrayeurs de l'imaginaire (Cf : Marcel Duchamp ou les Arts Visuels). Un objet (valeur émotionnelle) nous reliant au passé peut être déclencheur. Au lieu de prendre une grande thématique, prendre un détail et le déployer ; cela devient révélateur.
Recherche de ce qui fait le plus mal. Parler de ses blessures et d'une histoire personnelle en faire une affaire collective. Importance des neuro-miroirs. Entre la douleur, il y a la tranquillité.
Comment tricote-t-on les phrases ?
Il faut parallèlement travailler la structure (recherche d'un espace, d'un temps, besoin de corps scénique). Entre le début et la fin il doit y avoir un changement d'état chez le personnage (Cf : schéma actentiel).
Pour apprendre, ne faut pas hésiter à recopier, s'inspirer des écrivains que l'on aime (comprendre les structures de la phrase) et trouver sa propre voie (Cf : "les 36 situations dramatiques"). Importance de déplacer son point de vue.
Il y a deux grands drames dans la vie : la séparation et le déménagement. Penser aux sonorités, aux images, aux temps, aux lieux. Introspection de l'être.
Il n'y a pas de méthode d'écriture ; toujours recommencer de zéro.

Question de la parole : quel temps ? quelle personne utiliser ? Quels noms de personnages ?
Le temps chagrine le corps (thématique de la mort, du deuil).

Discussion autour du personnage de Soleil : 
Soleil est la voix du poème, de l'écriture. Celle qui voit ce qu'elle n'a jamais vu.

Il y a trois adresses possibles : 
-        intérieure (introspective).
-        au public (principales).
-        aux autres personnages.

Soleil est-elle présente et intervenante dans toutes les scènes ? Soleil conteuse, dans l'action ou non ? Si elle n'est pas dans l'action où est-elle ?
Est-elle la grande marionnettiste de castelet ?   
Possibilité de travailler avec un drap (Cf : Kathakali). Esthétique de l'apparition/disparition. 
Système de voix off ? Travail choral ?
Soleil doit faire voir les images, comme un conteur pédagogue. L'image doit voyager.
L'acteur ne doit pas se trouver dans la mémoire des mots, du texte mais plutôt dans l'image.

Exercices : 
Fresque 1 : principe de statufication ? Personnages de cire ? 
Une seule action montrée, les hommes dévastés frappant le sol ? 
Montrer les indices dans l'écriture. Zooms dans le texte : Soleil se penche, s'approche ?
Il ne faut pas infantiliser le spectateur.
Doit-on enlever l'auréole de Soleil ? la désacraliser ?

Tableau B : bucolique.
Tout nous ramène à J'il ; c'est une manière de dire que c'est lui qui va donner plus ou moins d'importance.

Tableau M : du point de vue de Soleil (Ex : distance amusée de Soleil envers les évènements, côté ludique).
Question de la posture de Soleil. Convoquer et pointer du doigt le spectateur (esthétique du marionnettiste). Trouver la notion de rupture.

Miniature 2 : joie, excitation de la première neige.
Deux registres de voix. La prise de parole de Soleil n'a pas toujours le même statut. Quelles images autour ?

Aprem : 
Atelier jeu/scénographie :
Question de la marionnette, de l'échelle.

Tableau G : 
Exercice basé sur l'écoute, la copie du mouvement, l'anticipation. 
Toucher la matière; trouver d'autres formes. Construction d'un espace en temps réel.
Dodue Doyenne doit-elle être immobile ? D'où surgit-elle ?
Elle est la figure de l'éducation. 

C'est un travail collectif, ce sont les personnages qui construisent J'il.
Fermer les yeux : mémoire orale du verbe. Quand une personne parle on l'écoute.
J'il est déjà présent durant le poème de Dodue Doyenne. C'est ce poème qui va inspirer J'il dans son poème de la Fresque 2.
Besoin de non-mouvement.

Machine infernale.
Création d'une chorale avec une partition musicale. Le musique se construit petit à petit et augmente. Besoin d'une accroche par la parole.
Travail dans la posture; "votre corps est inclus dans le décor".

Jeu et imaginaire clownesque de Dadagobert.
Ligne vivante d'azzediens, ils aident pour la carte de Dadagobert.
Danse de l'allegresse : aspiration/expiration.
Porte créé par une corde.











Jeudi 7/03


Matin :
Lecture : Esthétique du surgissement (Cf : Eschyle / invention du mur scénique). Imaginer qu’il y a des caches (subterfuges) sur scène. Instauration et fabrique d’un temps, d’un espace pour lequel la scénographie aide.  
Il est aussi question du cirque et de la notion de corps dans l’esprit circassien (la chute / la montée ; la vie / la mort…). Question des contraires et de son pouvoir d’attraction, la mort, la symbolique cosmique, solaire.
Il faut réfléchir à la lumière (jour / nuit), son mouvement, son orientation. Il peut faire un traitement de l’espace.
Il y a plusieurs strates ; point de vue anthropologique, sociologique.
Besoin d’une cohésion globale.
Il faut faire un travail sur la rythmique du texte, le soutien articulatoire, sur des images mentales. Construction d’une pensée par-dessus une autre.

Fresque 1 :
Fresque = tableau fraîchement peint.
Supprimer les micro-temps.
Penser que l’on s’adresse à quelqu’un (jeu d’interactions réciproques) ; aux spectateurs, on dit ce que l’on voit au moment où on le fait.

J’il a deux missions (contradictoires), elles sont accolées dans son ADN :
-        devenir un monde de paix (pacifique)
-        être un sauveur (nécessités guerrières) ; « sauve-nous » est l’élément clef.

Il faut choisir ce qui est montré ou non.
Trouver un rythme du corps et du texte. Mouvements lent.
Soleil a-t-elle les yeux ouverts ou fermés ?
Il faut jouer l'angoisse mais pas l'être angoissé.

Dadagobert est un clown bouffon. Irresponsabilité du père.
Notion du postural, de l'équilibre du clown dadagobertien.
Cf : père d'Oedipe (boitant).
Trilogie des souliers : Dadagobert le pied bot ; botte de J'il ; ODIPP.
Lien avec l'apprentissage terrestre, l'expérience se fait au bout du pied.

Qui sommes-nous en dehors de nos parents ?
Oedipe quitte le monde aveugle, il voit donc différemment.
L'apprentissage est d'ordre sociologique, généalogique.
Cf : promesses de ce que l'on attend de nous.

La tâche première de l'acteur est de se faire entendre. Les images mentales sont nécessaires, c'est le reflet de la pensée.

Tableau C :
La didascalie de la fin doit-elle être dite ?
Les brouhaha sont de différentes résonances, tonalités. Ici, ce sont des rumeurs qui circulent.
La Dite Anne (Cf : la guerrière au milieu du feu du tableau de Margot de Bruegel).
J'il est affilié à Noiraude. C'est un totem de lui-même : J'il - J'il 12 - Noiraude.
Or, l'ours est associé à la lune, l'abeille, au miel, à la goutte d'or, donc au Soleil.
J'il est une figure ambivalente. Si il a des lèvres de fille c'est parce que à la fin, la solution à trouver est féminine (paix).

Tableau D :
"Meuman" : c'est une surprise car Nounourse se rend compte qu'il est entrain de parler de sa mère.
Cf : l'histoire du soldat 1917 (Jean Cocteau, Gerard Philippe). Evoque la chanson de gestes, ce qui implique que le narrateur à une place importante.

Tableau F : 
Agissements par déplacements ; scène à conséquences.
Blackburn : possède le cerveau de devant (logique, ordonné). Dadagobert n'a pas conscience de ce qu'il fait .
L'écriture est une poésie de la langue ; couture de l'imaginaire.
J'il va habiter le monde par la langue. Blackburn, l'incarnation de la rectitude va la transmettre à travers l'écriture et la douleur ; ce que J'il ne connaissait pas. Idée du verbe qui descend et que l'on redonne au public. 

1ère partie : de la fresque 1 au tableau F
Les mouvements ne doivent pas surcharger la scène et le jeu. Qu'est-ce que l'on montre ?
J'il est le vecteur du récit ; il est construit par les autres personnages de la pièce. Est-ce un conte ?

Thématique de la nuit, absence de lumière (Cf : solstice été / hiver). La lumière naît au coeur des ténèbres.

Blackburn est la voix des médias, politicienne, il parle avec son mégaphone. Eloquence.
La douleur et le récit. Cf : l'Odyssée, c'est un récit de nostalgie (douleur).
Ici, c'est un récit de renoncement, le début d'une métamorphose, d'un renouveau, s'échapper de quelque chose. Dire non (Cf : pensée hindoue). Idée d'être et de non-être.

Aprem :
Saint-Azzède se trouve en fond de scène. Idée de construction et de déconstruction de l'espace. Qu'est-ce que l'on emporte lors d'un exode ?
Le contre-monde est orthogonal, cadré alors que Saint-Azzède est oblique.

Deux utilisations pour le grand module, en avant scène :
-        maison de redressement
-        Toxic'O Caboche

L'échafaudage c'est la symbolisation de l'édification.
Tableau R : début de la déconstruction jusqu'à la fresque 2.

Tableau Z : plateau nu.

On entre et sort par où ? Pourquoi ?
Le talus de terre est sur le plateau, au lointain.
Tout signe envoyé doit être voulu. 
Monter en hauteur c'est se mettre en danger, d'où l'habilité à monter et descendre.

A la fin de la phase 1 J'il part en quête. Notion de rupture.

Réunion son :
Le son comprend : 
-        les bruits
-        les onomatopées
-        la musique (c'est-à-dire un rythme et une mélodie; utilisation d'une musique électro-acoustique ?)

Mais cela a des répercutions mentales (Cf : la danse et la psychologie musicale).
Il ne faut pas trop d'éléments sonores.
Le micro offrirai une autre perception de l'espace. Ne prendre que les deux tiers des sons d'une captation sonore suffit. Possibilité de ramener du son du réel.
Il faut composer avec la réalité de l'environnement de l'espace ; elle peut aussi servir à exacerber les dialogues.
Il y a quelque chose d'aérien dans "e" : le vent, le souffle. Le volume dans lequel cela se produit est la forêt.
Question de la spacialisation : enceintes englobant le dispositif ? le son en mouvement ?
Besoin de hauteur (Ex : flûte haut perché), d'un son hypnotique. Pression auditive plus forte que la pression visuelle.

Son d'ambiance ?
Le premier son reste le texte, musique non illustratrice. Il permet de créer un espace.
Création du son ? Diffusion du son ? A quel endroit ?
Le son est lui-même créateur d'images ; il n'est jamais neutre. Il faut penser temporalité, spatialité, représentation. On peut utiliser le son pour préciser des images mentales (jusqu'à jouer sur les contrastes).
En parallèle, travail de choralité. Les sons doivent-ils être créés par les acteurs ? la technologie ?
Notion de rupture.


Mercredi 6/03

Rencontre avec l'auteur : travail sur l'imaginaire

Matin : Les possibilités d'interprétations de la pièce sont limitées.
C'est une pièce forestière constitué de 250 rêves. Visitance et traversée des images. Entrée de l'image de quelqu'un d'autre ; pénétrabilité de l'acteur au présent.
L'absence d'un acteur peut paradoxalement lui donner une présence physique. Pensée en action mobile ?
Le corps de l'acteur doit être actant, non acteur (stratégie de non-psychologisation du personnage). 
"Nous sommes des embrayeurs de l'imaginaire" ; déploiement de l'image dans le but de créer du sens. Convoquer la part d'énergie nécessaire.
Etrangeté de l'endroit où se situe l'action aux spectateurs pour ouvrir et guérir.

Outils de l'approche artistique :

-        Homme des bois : totem de l'ours (légende arthurienne, Roi-ours, médecin ours, Roi-médecin). 
Légende carolingienne, chanson de Roland, chanson de gestes.

-        Plank, Einstein, notion de particules, 1907 : révolution de la pensée.

-        Sciences cognitives. Neuroscience.
Dramaturgie de l'arrangement, du dérangement.
Passage de Platon à Lessing : une autre manière d'envisager le monde.

Cervelet : réflexions primaires, peurs ancestrales, anthropologiques. 
J'il est-il pacifiste ?

Le début de l'écriture de "e" s'est effectué en 2001, lors de la guerre en Afghanistan.
Goût de la vengeance (Cf : "Temps et colère" de Peter Sloterdjik).
Recherches de solutions autre qu'anthropologique. Casser le cercle de la vengeance.
Parallèle lié à la tribu, au territoire.
Cf : le pêché d'Adam et Eve : le fait qu'il faut changer notre façon de penser pour changer nos comportements.
J'il met fin à sa parenté, sa tribu.
Les personnages sont plus des figures que des êtres réels.

"e" : scénographie sonore, bruits de l'abeille fabriquant un lieu, jeu d'ombres et de lumières, de circulations, bruits de cascades, ombres et lumières des arbres.
L'imaginaire est très actif dans la forêt.
Question de l'espace sonore et de ce qui nous parvient à l'oreille ?

Le rêve est la déconnection du cerveau et des mouvements.

Soleil : lumière dans le chemin de la phrase ? Action du dire, avancement de l'imaginaire. La question de l'adresse est importante, qui s'adresse au public ? Soleil est-elle dans le monde qu'elle voit ? Soleil est-elle vu par tous le monde ?
Créer une zone temporelle pour adhérer au projet (Cf : Brook, Stanislavski). Question du rythme. Travail de découpage : ce qui est dit, ce qui est montré.

Aprem : 
Fresque 2 : 
Y a-t-il un besoin de synchronisation des mouvements ? Commente-t-on l'action ?
Idée de voix chorale. 

Tableau J :
Le jeu doit être moins physique. Violence psychologique de J'il ?
Ne pas jouer de dos.
Développer une esthétique du tableau.

Recherche à propos de qui est Dadagobert ? Pourquoi est-il ivre ? Comment l'est-il ? Joue-t-il l'écervelé ?
Il est la figure du vendeur de tableau. L'adresse est étrange voire flottante.
Question de la vitesse à laquelle le texte est dit. Il faut trouver la rythmique avant  les gestes. Importance du respect de la ponctuation (Ex : un paragraphe à dire d'une seule lancée parce qu'il s'agit d'une seule idée). 
Sacralité de la parole et du théâtre.

Qu'est-ce qu'il faut montrer ou non ?
Cette scène est à la fois tragique et comique.

Chez J'il il y a une notion de verticalité, il est au-dessus des choses. Il est plus grand que sa nature.

Tableau K :
Le jeu physique est à pousser.
Qu'est-ce qu'une guerre archaïque ? Quel est le type de guerre qui se joue ?
C'est le début d'une guerre intérieure (Cf : histoire du partage de l'héritage).
Il faut faire naître l'archaïsme dans le jeu (Cf : lorsque les guerriers s'extrayaient de la société afin de trouver le côté démoniaque en eux. Ils cherchaient à être dépossédés d'eux-même. Et une fois la guerre terminé ils devaient passer par une phase de purification de leur âme afin de revenir à leur état initial).

Idée que les deux maires sont comme les deux parties d'un cerveau. Blackburn serai le commandant en chef, l'ordre tandis que Dadagobert serai le côté ludique, imaginaire. J'il quand à lui serai entre les deux.

Il faut s'approprier le corps social des azzédiens.
Ici, deux civilisations s'affrontent. J'il décide à la fin de la pièce de se mettre en retrait de cette guerre, et s'élève dans la verticalité.
Soleil s'absente à certains moments, notamment lors des conflits. Est-ce qu'elle éclaire la conscience de J'il ?
J'il est victorieux d'un endroit qu'il ne soupçonne pas. Il devient un homme meilleur grâce à Romane.


***

4 au 8 Février 2013


Stage à la Vignette

Vendredi 8/02


Compte rendu mise en scène



Matin : travail sur la première partie de la pièce.

Aprem : Filage.






 Compte rendu scénographie



Nous avons mit en place un story-board des déplacements des différent modules , avec les passage texte correspondant au début des différents déplacements , pour chaque tableau ( affiché en scène pendant le filage) , ce qui a permit de visualiser la résonance du texte à travers ce dispositif.

Le filage nous a permis de constater que : 



        Le camouflage de l'échafaudage en noir permet de le faire disparaître par moments, créant ainsi des respirations visuelles.



        Le fond de scène n'est utilisé que pour le déplacement des modules. Il nous faut donc repenser ces déplacement pour laisser la place à un jeu en profondeur.



        Les déplacements des modules sont beaucoup trop systématiques, et perdent donc de leur force. Il ne faudrait en garder que quelques uns (2 ou 3), pour en faire des événements scénographiques, qui aient du sens.



        La terre reste à tester (jeu).



        Nous devons réfléchir à la disposition des cordes, afin de leur donner un dessin plus ample. En l'état, elles semblent avoir été circonscrites à un coin du plateau, comme si on ne les assumait pas vraiment.



        Le jeu dans les échafaudages fonctionne, permettant de jouer en hauteur, de créer des tensions entre deux niveaux.

 
Jeudi 7/02

Compte rendu mise en scène



Fin de matinée/Aprem : travail sur la première moitié de la pièce, en vu du filage du lendemain. Travail scène par scène, en laissant les « petites » scènes (scènes posant moins de problème face à la scénographie) au acteurs.


Soirée : Même travail sur la deuxième moitié de la pièce, mais cette fois-ci en prenant les scène une par une dans l’ordre (manque de salle, et d’acteurs…)


Mercredi 6/02
 
Compte rendu mise en scène

Matin : travail sur le tableau Noir de craie (maison de redressement)

Aprem : Application des recherches de la veilles sur les différentes scènes (tableau G, Scène de l’incendie…)

Aprem/soirée : élaboration d’un nouveau photogramme de tout le déroulement de la scénographie au fur et à mesure de la pièce.


Chronogramme de "e"





Mardi 5/02



Répétition 5 Février 2013

ÉCHAUFFEMENT INDIVIDUEL Conseillé AU MOINS 20 MINUTES AVANT LES PREMIERS EXERCICES DE PLATEAU

11h00-13h45: Nous commencerons par un travail collectif, travail de choralité et appropriation du plateau, de ces nouveaux dispositifs scéniques encore trop peu expérimentés (tout le monde se doit d'être à l'heure! Rappelez vous du bienfait de ce travail la semaine passée) ce qui nous amenera vers le Tableau A.

13h45-14h30: Pause

14h30: Essais Camera Obscura 1

17h15: Tableau G

Nous ferons des essais Soleil ; amplifiée dans l'espace...


Echauffement



Tableau Q







J'il et Blackburn




J'il, Romane, Dadagobert



Ladite Anne et J'il



Pendaison de Romane


Compte rendu mise en scène

Matin : Fin du travail commencé la veille. Déroulé de la pièce par tableau, en trouvant à chaque fois une configuration adaptée de la scéno. Le but était de faire un déroulé de la pièce entière, une sorte de story-board avec des potos de chaque tableau.

Après-Midi : Travail plus approfondi sur les tableaux M diptyque et P.

Soirée : Recherches de différentes possibilités scénographiques à partir des différents modules et éléments (échafaudages, mezzanine, bâches…). Le but était d’explorer non pas à partir du texte, mais simplement à partir des images et configurations scénographiques que l’on peut obtenir. 

Compte rendu scénographie
  • On redescend la tour d’un étage pour augmenter le module d’un étage et voir comment on peut faire fonctionner les deux éléments ensemble. La tour parait moins « seule », elle est plus accessible et plus dynamique par rapport aux autres structures.
  • Test du montage et démontage des modules par certains comédiens
  • On finit le filage des déplacements et de la mise en espace des dispositifs scéniques afin de créer un storyboard photos pour arriver à voir l’évolution de l’espace dans son ensemble et identifier les incohérences qui se posent à nous en terme d’espaces et d’exploitation des dispositifs.
  • Les cordes sont trop statiques, elles ne sont pas assez présentes ni assez exploitées, il faut les utiliser pour autre chose que simplement figurer la verticalité, il faut pouvoir y accrocher des éléments (sceaux d’eau, de terre, etc… à creuser !!). voir si on peut les faire disparaitre et apparaitre du plateau ? par quel moyen ?
Perches descendues au max, les cordes forment un tas au sol ? Les accrocher aux structures échafaudages ?
  • exploiter l’espace scénique au max avec les structures, elles restent trop sur le même plan. Il faut chercher à les éloigner, à les regrouper, jouer sur des contrastes de positionnement (une structure très en avant scène qui se retrouve ensuite très au lointain)
  • il faut tester la passerelle, voir s’il y a possibilité d’une circulation avec la tour (dans ce cas, il faut que la tour soit finalement plus haute (3étage + garde-corps)
  • il faut travailler l’habillage des structures : test avec les bâches, jeu d’ombres, toutes les structures côte à côte avec une grande bâche qui couvre toutes les faces avant. La bâche tombe pour dévoiler véritablement la structure. Habillage unique de la tour le plus rapidement possible. Tester avec d’autre matériau et pas uniquement de la bâche, même si elle reste un matériau intéressant connotant l’univers du chantier.
  • La vidéo : à tester jeudi aprem.
  • Les structures échafaudées : bonne session de transformation de l’espace en regroupant les volumes (cf le paquebot), possibilité de circulation de l’un à l’autre + jeu avec les cordes que l’on y accroche, l’espace prend une autre dimension. Jouer sur des diagonales, des décalages, ne pas être toujours de face, pour que la structure prenne en profondeur et vivacité.
  • On n’a pas encore vraiment testé les matières organique : terre, feuilles, liège, eau. Le talus n’est pas investi parce qu’il ne donne pas envie au comédien de s’y attarder. Le leurre ne marche pas, il faut tester avec de la vraie terre/feuilles !

***
Lundi 4/02

Montage scénographie






Essais mise en scène et jeu

Tableau M - Diptyque (sauvetage de Romane)


























Auto-cours Mercredi 30 Janvier 2013 

9h00-10h30: Chauffe / Travail d'ensemble, d'écoute en groupe, dynamique des Azzédiens.
Petite pause

10h45-13h00: Fresque I / Tableau P
Pause déjeuner

14h00-18h00: Tableau P (suite...) / Tableau D / Tableau M Diptyque











Répétition 29 Janvier 2013
(dirigée par P.Goudard)











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21 décembre 2012


PRESENTATION DE "e" EN 20 TABLEAUX




1-  Arrivée des Métis à la Frontière du Contre-Monde






2-  La vie à Sein-Azzède






3-  Meurtre de Nounourse






4-  Enterrement de vie garçon en prison








5-  Construire une cité (pendant les fêtes de noël) 








6-  Etre dans de beaux draps

7-  Incendies, J’il le Super héros

8-  J’il devient le chef, il prend les rennes

9-  Fumer avec l’ennemi

10- Rencontre (Romane et J’il)  à l’asile



11- J’il futur Papa






12- Déclaration de guerre


13- C’est la guerre !
14- La naissance des jumeaux


15- Paysage de guerre : l’inhumanisation


16- La guerre dégénère 


17- Comment arrêter la guerre ?


18- Le peuple se retourne contre son chef



19- Envolée lyrique
20- Exode

Remarques : 

Effort collectif et énergie !!!
- Multiplication des rôles et des distributions : 
narration
jeu
théâtre d'objet
séparation des espaces
Un acteur raconte et joue une scène, joue plusieurs personnages à la fois
Rapport à l'écrit
Marionnette

Problème de compréhension de la pièce bien géré : ligne du récit conservée.
Grotesque/réalisme
Humour/sentiment
Savoir jongler entre les deux, être réaliste avec humour...




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